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Catégorie : Comportements Canins

Comment favoriser les bons comportement de votre chien

  • Doit-on interdire la baignade à son chien ?

    Doit-on interdire la baignade à son chien ?

    Doit-on interdire la baignade à son chien ? Non ! Découvrez pourquoi la baignade est bénéfique pour votre chien et comment en profiter en toute sécurité.


    Pourquoi laisser son chien aller dans l’eau ?

    Beaucoup de maîtres se demandent : faut-il interdire à son chien de se baigner dans une rivière, un lac ou une flaque d’eau ?
    La réponse est non ! La baignade offre de multiples bienfaits physiques, mentaux et émotionnels pour votre compagnon à quatre pattes.

    1. Un enrichissement sensoriel pour le chien

    L’eau permet au chien de découvrir de nouvelles sensations : fraîcheur, mouvements, éclaboussures… Cette stimulation est idéale pour renforcer son équilibre émotionnel. Une baignade en rivière ou dans un petit plan d’eau devient une expérience positive et rassurante.

    2. Une dépense physique et mentale

    Courir dans l’eau, nager, plonger : autant d’activités qui renforcent les muscles et améliorent l’endurance.
    En parallèle, l’exploration du milieu aquatique stimule la curiosité et aide à canaliser l’énergie d’un chien dans l’eau. Pour les chiens sportifs comme pour les plus calmes, cette activité est un vrai plus.

    3. Un plaisir immense pour le chien

    Nombreux sont les chiens qui adorent patauger, nager ou jouer dans l’eau. Pour eux, la rivière ou le lac est un véritable terrain de jeu !
    Un chien heureux dans l’eau est un chien épanoui, qui associe balade et amusement.


    Mais mon chien ne va-t-il pas être sale ?

    C’est l’inquiétude fréquente des maîtres : un chien mouillé, c’est de la boue partout dans la maison !
    En réalité, un chien est auto-nettoyant : après quelques heures de séchage, il retrouve un pelage propre et soyeux, même après une balade au bord de l’eau dans l’Ouest lyonnais !
    Résultat : un chien propre comme un sou neuf, sans effort particulier.


    Les précautions avant de laisser son chien se baigner

    Même si la baignade est bénéfique, il existe quelques règles à respecter :

    • Vérifiez que l’eau n’est pas polluée ou stagnante.
    • Évitez les zones à fort courant.
    • Adaptez la durée de baignade à l’âge, à la condition physique et à la race de votre chien.
    • Équipez votre coffre d’une bâche si vous devez reprendre la voiture après la promenade.

    Conclusion : laissez votre chien profiter de l’eau !

    Interdire à son chien d’aller dans l’eau n’a aucun intérêt.
    Au contraire, c’est un excellent moyen de lui offrir des expériences variées, de l’amusement et une belle dépense énergétique.

    👉 Alors, lors de vos balades avec votre chien dans l’Ouest lyonnais, laissez-le patauger, plonger et profiter pleinement de ces moments. Vous verrez, c’est aussi un vrai plaisir partagé pour le maître.

    Besoin d’aide pour mieux comprendre votre chien ?

    Je suis éducateur canin dans l’Ouest lyonnais, spécialisé dans l’accompagnement des maîtres qui souhaitent améliorer la relation avec leur chien.
    Que ce soit pour apprendre le rappel, canaliser l’énergie ou enrichir le quotidien de votre compagnon, je vous propose des séances personnalisées d’éducation canine autour de Lyon.

    Contactez-moi pour échanger sur vos besoins et découvrir comment je peux vous aider à rendre vos balades encore plus agréables.

  • Le suivi naturel du chien : pourquoi l’entretenir et comment le renforcer ?

    Le suivi naturel du chien : pourquoi l’entretenir et comment le renforcer ?

    Lorsqu’on adopte un chiot ou qu’on éduque un chien adulte, beaucoup de maîtres se concentrent sur le rappel. Pourtant, avant même de parler d’ordres ou de friandises, il existe un comportement instinctif qu’il est essentiel de préserver : le suivi naturel.


    Qu’est-ce que le suivi naturel ?

    Le suivi naturel, c’est la tendance innée du chiot à rester proche de son humain lors des balades. Dans les premiers mois, le jeune chien cherche instinctivement à ne pas s’éloigner, car il dépend de son maître pour sa sécurité et son confort.

    Avec le temps, ce comportement peut s’estomper si l’on ne l’entretient pas. Pourtant, un bon suivi naturel facilite énormément la vie quotidienne : il renforce le lien maître-chien et rend les apprentissages comme le rappel beaucoup plus simples.


    Pourquoi est-ce si important ?

    • Un chien qui suit naturellement son maître est plus attentif et donc plus réceptif aux apprentissages.
    • Cela évite de devoir rappeler sans cesse le chien et de saturer les promenades d’ordres.
    • C’est un vrai gilet de sécurité : un chien habitué à suivre aura beaucoup moins tendance à s’éloigner dangereusement.
    • Cela contribue à créer une relation de confiance, où le chien comprend que rester proche de son humain est la meilleure option.

    Comment entretenir le suivi naturel de son chien ?

    Il ne s’agit pas de techniques compliquées, mais plutôt de petites habitudes à mettre en place lors des balades :

    • Changer régulièrement de direction : au lieu d’avancer toujours droit devant, variez le trajet. Le chien apprend qu’il doit garder un œil sur vous pour ne pas perdre le contact.
    • Se cacher brièvement (derrière un arbre ou un buisson) : cela incite le chien à vérifier régulièrement où vous êtes. Bien sûr, on reste dans un cadre sécurisé, sans le mettre en danger.
    • Récompenser les prises d’initiative : chaque fois que votre chien revient spontanément vers vous ou vous regarde, félicitez-le. Cela renforce l’idée que vous suivre est agréable.
    • Limiter les rappels inutiles : inutile de rappeler un chien qui revient de lui-même. Laissez-le expérimenter et faire le choix de vous suivre.

    Ces petits gestes, répétés régulièrement, entretiennent la vigilance du chien et lui rappellent que son maître est la référence à garder en vue.


    Le rôle de l’éducateur canin

    Beaucoup de maîtres ne savent pas comment renforcer ce suivi naturel ou se découragent en voyant leur chien s’éloigner trop. Un éducateur canin professionnel peut vous aider à mettre en place ces exercices, adaptés à votre chien et à votre environnement (ville, campagne, balades en liberté).

    Dans l’Ouest Lyonnais, je propose des séances en nature ou en ville pour travailler ce suivi dans des conditions réelles et sécurisées.


    En résumé

    Le suivi naturel est un comportement précieux qu’il ne faut pas négliger. En l’entretenant dès le plus jeune âge et en le renforçant par de petits exercices simples, vous facilitez tous les apprentissages futurs, notamment le rappel.

    👉 Découvrez la vidéo complète ici : [intégrer le lien de ta vidéo]

    Votre chien a tout à gagner à garder un œil sur vous… et vous, à lui montrer que ça vaut toujours la peine de rester ensemble.

  • Accueillir un chiot : quels apprentissages prioriser pour bien commencer ?

    Accueillir un chiot : quels apprentissages prioriser pour bien commencer ?


    Accueillir un chiot à la maison est un moment aussi excitant qu’intimidant. Entre la joie de l’arrivée et la volonté de bien faire, beaucoup de maîtres se posent la même question : par quoi commencer dans l’éducation de mon chiot ?

    La tentation est grande de vouloir lui apprendre tout, tout de suite : la marche en laisse, le rappel, la propreté, le « assis », le « pas bouger », etc. Mais attention : un jeune chien vient déjà de vivre un bouleversement énorme – il quitte sa fratrie, découvre une nouvelle maison, de nouveaux humains, parfois un nouvel environnement. C’est pourquoi il est essentiel de hiérarchiser les apprentissages pour ne pas le saturer.


    Pourquoi ne pas tout enseigner en même temps à un chiot ?

    Un chiot doit apprendre énormément de choses dans les premiers mois : les codes sociaux avec ses congénères, les règles de vie avec les humains, et la découverte du monde extérieur. Si l’on surcharge son cerveau d’informations, on risque de créer de la confusion, du stress, voire du découragement.

    L’éducation canine repose sur une règle simple : mieux vaut peu d’apprentissages, mais bien intégrés, que beaucoup d’exercices mal compris.


    Prioriser selon son mode de vie

    Chaque maître a un quotidien différent, et les apprentissages prioritaires ne seront pas les mêmes selon que l’on vive :

    • À la campagne : le rappel et la gestion des balades en liberté sont essentiels. Votre chiot doit rapidement comprendre qu’il est agréable et sécurisant de revenir vers vous.
    • En ville : la marche en laisse, la capacité à rester calme dans un environnement riche en stimuli (voitures, passants, bruits) et la socialisation urbaine seront prioritaires.
    • Pour les familles actives : apprendre à se poser et gérer les moments de repos est tout aussi important que l’activité.
    • Pour les maîtres débutants : instaurer des règles simples de vie à la maison (ne pas sauter, gérer les mordillements, apprendre la propreté) constitue déjà un énorme apprentissage.

    L’idée n’est pas d’enseigner tout en même temps, mais de cibler ce qui aura le plus d’impact selon votre style de vie.


    Quelques apprentissages de base incontournables

    Même si les priorités changent selon les familles, certains apprentissages sont universels :

    • La propreté, qui se travaille au quotidien avec patience et régularité.
    • La gestion des émotions : apprendre à se calmer après une séance de jeu ou lors d’une rencontre.
    • La socialisation : multiplier les expériences positives (humains, chiens, environnements, bruits).
    • Le rappel (même basique), qui est un véritable gilet de sauvetage pour la sécurité du chien.

    L’importance d’un accompagnement professionnel

    Il est normal de se sentir un peu perdu au début. Un éducateur canin peut vous aider à établir une priorisation claire adaptée à votre chiot et à votre mode de vie. Cela permet d’éviter les erreurs les plus fréquentes, comme vouloir tout enseigner en même temps ou utiliser des méthodes inadaptées.


    En résumé

    Quand on accueille un chiot, il est primordial de choisir ses priorités éducatives. En ciblant ce qui compte le plus selon votre mode de vie (ville, campagne, loisirs, habitudes familiales), vous facilitez l’apprentissage et vous aidez votre chiot à grandir sereinement.

    👉 Le mot d’ordre : ne pas saturer, mais structurer. Votre chiot a toute la vie pour apprendre, mais ses premiers mois posent les fondations de son équilibre.



  • Faut-il apprendre le « assis » à son chien ?

    Faut-il apprendre le « assis » à son chien ?

    Quand on adopte un chien, une des premières questions que l’on se pose est souvent : doit-on lui apprendre le « assis » ? Certains se disent que ça ne sert pas à grand-chose au quotidien. Pourtant, ce petit exercice cache de grands bénéfices !

    Un apprentissage simple et accessible

    Le « assis » est l’un des ordres les plus faciles à enseigner à un chien. En quelques minutes, avec un peu de patience et une récompense motivante, la plupart des chiens comprennent rapidement le geste attendu. C’est un excellent point de départ pour débuter l’éducation positive.

    Pourquoi apprendre le « assis » à son chien ?

    Même si le « assis » ne semble pas indispensable dans la vie de tous les jours, il présente de vrais avantages :

    • Mettre le chien dans une dynamique d’apprentissage : il découvre qu’il peut communiquer et collaborer avec son humain.
    • Donner envie d’apprendre : à travers un exercice simple et ludique, le chien réalise que l’apprentissage est une activité amusante et gratifiante.
    • Renforcer la complicité : chaque séance devient un moment de partage et de plaisir.
    • Préparer la suite : une fois le « assis » acquis, il est beaucoup plus facile d’introduire d’autres exercices (comme le « pas bouger » ou le « couché »).

    Un premier pas vers une éducation positive

    L’intérêt n’est donc pas tant dans le fait que votre chien sache s’asseoir à la demande, mais plutôt dans ce que cela ouvre comme possibilités d’apprentissage futur. C’est la porte d’entrée vers un chien qui aime apprendre, qui prend plaisir à interagir avec vous, et qui développe sa confiance.


    👉 En conclusion, oui, il est intéressant d’apprendre le « assis » à son chien. Ce n’est pas une finalité, mais un formidable tremplin pour découvrir ensemble le plaisir d’apprendre.

    FAQ : Tout savoir sur l’apprentissage du « assis » pour son chien

    À quel âge peut-on apprendre le « assis » à un chiot ?

    On peut commencer très tôt, dès l’arrivée du chiot à la maison, autour de 2 ou 3 mois. À cet âge, l’apprentissage doit rester court, ludique et positif. Quelques minutes suffisent pour poser les bases, sans jamais forcer ni répéter à outrance.

    Combien de temps faut-il pour apprendre le « assis » ?

    Chaque chien apprend à son rythme, mais la plupart comprennent l’exercice en quelques séances seulement. Avec de la régularité et des récompenses motivantes, le « assis » devient rapidement un réflexe.

    Quelle méthode utiliser pour apprendre le « assis » ?

    La méthode la plus simple est le leurre avec une friandise :

    1. Tenez la récompense devant le museau du chien.
    2. Levez doucement la main vers l’arrière de sa tête.
    3. Naturellement, son arrière-train va s’abaisser.
    4. Dites « assis » au moment où il s’assoit, puis récompensez immédiatement.

    Pourquoi le « assis » est-il utile ?

    Au-delà du geste, le « assis » est un formidable outil éducatif : il aide à canaliser l’excitation, facilite la gestion de certaines situations (attendre calmement, croiser d’autres chiens, patienter avant de traverser une route) et lance le chien dans une dynamique d’apprentissage positif.

  • Faut-il sortir son chien quand il pleut ?

    Faut-il sortir son chien quand il pleut ?

    La question revient souvent : doit-on vraiment sortir son chien sous la pluie ? La réponse est simple : oui, absolument ! En effet, il est important de se demander sortir son chien quand il pleut ?

    La sortie : un besoin fondamental

    La promenade n’est pas un luxe pour le chien, c’est un besoin vital. Elle lui permet de :

    • se dépenser physiquement,
    • stimuler son odorat et son mental,
    • explorer et s’enrichir de nouvelles expériences,
    • renforcer le lien avec son humain.

    La pluie ne change rien à tout cela. Après quelques pas dehors, vous constaterez souvent que… le chien s’en fiche ! Beaucoup adorent d’ailleurs l’odeur et l’ambiance particulière de l’après-pluie.

    Bien s’équiper, la clé de sorties agréables

    Pour que tout le monde y trouve son compte, il suffit d’un minimum d’organisation :

    • Pour le chien : éventuellement un manteau adapté s’il est sensible au froid ou à l’humidité (chiens fragiles, petits gabarits, poils courts).
    • Pour vous : un bon imperméable, des chaussures étanches, et la balade devient vite plus confortable.
    • Au retour : une serviette prête à l’entrée de la maison pour sécher votre compagnon.

    Les bénéfices… même sous la pluie !

    Sortir sous la pluie apporte aussi des avantages :

    • moins de monde dehors, donc des balades plus calmes,
    • des odeurs amplifiées par l’humidité, un vrai plaisir pour le chien,
    • un moment partagé où l’on apprend à relativiser et à profiter de l’instant présent.

    👉 En résumé : oui, il faut sortir son chien même quand il pleut. Ce n’est pas seulement une obligation, c’est une belle opportunité de prendre l’air, de renforcer votre complicité et de respecter les besoins fondamentaux de votre compagnon.

  • L’art de la pause en balade : pourquoi apprendre à ne rien faire est essentiel pour votre chien

    L’art de la pause en balade : pourquoi apprendre à ne rien faire est essentiel pour votre chien

    Quand on pense à la promenade de son chien, on imagine souvent un moment d’activité : courir, flairer, jouer, rencontrer d’autres congénères. Pourtant, il existe un aspect fondamental de la balade auquel on pense rarement : savoir se poser et ne rien faire quelques minutes.

    Pourquoi ces pauses sont importantes ?

    Dans notre quotidien, tout va vite. Nous avons tendance à appliquer ce rythme effréné à nos compagnons : « il faut que mon chien se dépense », « il doit marcher pour être fatigué », etc.
    Or, la balade ne se résume pas à une dépense physique. Elle est aussi – et surtout – un moment de régulation émotionnelle et de connexion avec l’environnement.

    Faire une pause permet à votre chien :

    • d’apprendre à se détendre dans un contexte stimulant,
    • de gérer ses émotions et de ne pas rester dans une excitation permanente,
    • de développer sa capacité d’observation et d’adaptation,
    • de renforcer sa complicité avec vous, dans un moment partagé de calme.

    Comment pratiquer ces pauses en balade ?

    Il ne s’agit pas de contraindre votre chien, mais de lui proposer un moment de calme :

    • Choisissez un lieu agréable (un banc, une clairière, un coin d’ombre).
    • Asseyez-vous ou restez debout tranquillement, respirez, profitez de l’instant.
    • Laissez votre chien s’installer à son rythme : certains vont se coucher rapidement, d’autres auront besoin de flairer avant de se poser.
    • Ne comblez pas le silence par des ordres ou de la stimulation : l’idée est vraiment d’apprendre ensemble à… ne rien faire.

    Les bénéfices au quotidien

    Peu à peu, ces pauses en balade aident le chien à :

    • mieux gérer l’attente dans d’autres situations (chez le vétérinaire, au café, en terrasse, en voiture),
    • gagner en sérénité face à des environnements riches en stimuli,
    • développer son autonomie émotionnelle.

    Et pour vous, humain, c’est aussi une opportunité de ralentir et de savourer la balade autrement.


    Dans l’Ouest lyonnais, j’accompagne les propriétaires de chiens à mieux comprendre leurs compagnons et à vivre des promenades équilibrées : riches en découvertes, mais aussi en instants de calme.