éducateur comportementaliste canin dans l’ouest lyonnais

Catégorie : Ordres et Tricks

Apprendre les ordres de base, assis, couché, panier et autres tricks

  • Comment faire descendre et monter son chien de voiture en toute sécurité ?

    Comment faire descendre et monter son chien de voiture en toute sécurité ?

    Apprenez à faire descendre et monter votre chien de voiture en toute sécurité grâce aux conseils d’un éducateur canin dans l’Ouest lyonnais.


    Pourquoi apprendre à son chien à gérer la voiture calmement ?

    La voiture fait partie du quotidien de nombreux chiens. Pourtant, les moments d’entrée et de sortie peuvent être source de stress, d’excitation ou de danger.
    Un chien trop pressé peut sauter au mauvais moment, se blesser ou même s’échapper sur la route.
    Apprendre à son chien à descendre et monter sur signal est donc essentiel pour sa sécurité — et pour la vôtre.


    1. Bien gérer la sortie du véhicule

    La descente est le moment le plus à risque : le chien est souvent impatient de sortir, surtout si la balade ou le retour à la maison l’excite.

    a. Garder le contrôle avant d’ouvrir

    Avant d’ouvrir le coffre ou la portière, idéalement, assurez-vous que le chien est attaché (laisse, harnais) et que l’environnement est sûr : pas de voitures, de vélos ou d’autres chiens à proximité.

    b. Attendre le signal

    Votre chien doit comprendre qu’il ne descend que sur autorisation.

    • Porte ouverte ≠ signal de sortie.
    • Quand tout est sécurisé, donnez un mot-clé clair : “Descends !” ou « va » ou « go ».
    • Récompensez le calme et la patience.

    Ce rituel crée un automatisme de sécurité : le chien reste immobile tant qu’il n’a pas votre feu vert.

    c. Aider le chien si besoin

    Pour les chiens âgés, de grande taille ou sujets à des douleurs articulaires, utilisez une rampe d’accès ou aidez-le doucement pour éviter les sauts brusques.


    2. Bien faire monter son chien dans la voiture

    Une fois la balade terminée, le moment de la remontée demande la même rigueur.

    a. Canaliser l’excitation

    Avant de rouvrir le coffre ou la portière, attendez que le chien se pose. Inutile de se précipiter : un chien calme monte mieux et en sécurité.

    b. Travailler le signal de montée

    Comme pour la descente, donnez un signal clair et constant, par exemple : “Monte !”.
    Le chien apprend à attendre votre autorisation, ce qui évite les bonds maladroits ou les griffures sur le pare-chocs.

    c. Encourager la bonne attitude

    S’il monte calmement, félicitez-le ! Une voix douce ou une friandise consolide le comportement attendu.

    d. Sécuriser le trajet

    Une fois à bord, pensez à sa sécurité :

    • harnais relié à la ceinture,
    • caisse de transport,
    • ou grille de séparation.

    Cela garantit un trajet confortable et sûr, surtout lors des balades avec votre chien dans l’Ouest lyonnais.


    Les erreurs à éviter

    • Ouvrir trop tôt la porte : un chien excité peut bondir sans réfléchir.
    • Le tirer ou le forcer à monter : cela crée de la peur ou de la méfiance envers la voiture.
    • Oublier de sécuriser le chien une fois installé.

    En résumé

    Apprendre à descendre puis monter calmement dans la voiture est un apprentissage simple, mais essentiel.
    C’est un rituel de confiance qui rend chaque déplacement plus agréable et plus sûr.


    Besoin d’aide pour apprendre ces gestes à votre chien ?

    Je suis éducateur canin dans l’Ouest lyonnais, et j’aide les maîtres à instaurer des rituels de sécurité et de sérénité au quotidien.
    Que ce soit pour le transport, la marche en laisse ou les rappels, mes séances d’éducation canine sont personnalisées selon votre chien et votre rythme.

    📩 Contactez-moi dès aujourd’hui pour réserver une séance dans l’Ouest lyonnais (Brignais, Craponne, Francheville, Grézieu, etc.) et profitez de trajets plus sûrs et sereins avec votre compagnon.

  • Éducation canine : pourquoi utiliser deux signaux de rappel avec son chien ?

    Éducation canine : pourquoi utiliser deux signaux de rappel avec son chien ?

    Le rappel est sans doute l’exercice le plus important dans l’éducation d’un chien. Il assure sa sécurité, facilite les promenades et renforce le lien de confiance entre le maître et son compagnon.

    Traditionnellement, on conseille de ne pas multiplier les mots pour un même ordre afin d’éviter toute confusion. Pourtant, dans certains cas, il peut être pertinent d’avoir deux signaux de rappel différents.

    C’est ce que je démontre dans mes vidéos : un rappel classique (« viens ») pour la majorité des situations, et un rappel d’urgence pour les contextes critiques.


    Le rappel « classique » : le quotidien

    Le signal de rappel classique, souvent « viens », est celui que l’on utilise au quotidien, dans environ 80 % des situations :

    • rappeler le chien en balade,
    • le faire revenir pour repartir dans une autre direction,
    • le rapprocher avant de croiser un autre chien ou une personne,
    • mettre fin à une exploration trop prolongée.

    Ce mot doit être associé à une expérience positive et régulière, avec des récompenses variées (friandises, jeu, caresses). C’est le rappel de base, celui qui construit la fiabilité de votre chien.


    Le rappel « d’urgence » : un filet de sécurité

    À côté du rappel classique, je recommande de construire un rappel d’urgence, basé sur un autre signal (un mot très distinctif, un bruit, un sifflet).

    Ce rappel n’est utilisé que dans des contextes particuliers :

    • danger immédiat (une route, un vélo, un gibier qui surgit),
    • situation où le chien est distrait ou excité au maximum,
    • moments où le rappel classique risque d’être ignoré.

    Pour être efficace, ce signal doit être très rarement utilisé, mais toujours extrêmement renforcé : récompenses exceptionnelles, enthousiasme, grande valeur pour le chien.


    Pourquoi deux rappels ne créent pas de confusion ?

    On pourrait penser que multiplier les mots pour un même ordre brouille les pistes. Et c’est vrai dans beaucoup de cas.
    Mais ici, les deux rappels ont des fonctions différentes :

    • Le premier est un outil du quotidien, répété, intégré dans la routine.
    • Le second est une « carte joker », associée à des situations rares mais critiques.

    En séparant bien leur usage, le chien comprend la nuance et répond de manière adaptée.


    Les avantages d’un double rappel

    • Plus de sécurité : vous avez un outil supplémentaire en cas d’urgence.
    • Un chien motivé : le rappel d’urgence est tellement valorisé qu’il devient presque irrésistible pour le chien.
    • Moins de pression sur le rappel classique : on peut l’utiliser sereinement sans craindre de le « griller » en cas de situation difficile.

    L’accompagnement d’un éducateur canin

    Mettre en place un double rappel demande de la cohérence, de la patience et un bon timing. Un éducateur canin peut vous aider à définir :

    • quel mot ou signal choisir,
    • comment le renforcer efficacement,
    • comment l’utiliser au bon moment pour éviter toute confusion.

    Dans l’Ouest Lyonnais, j’accompagne les maîtres et leurs chiens pour construire un rappel fiable, adapté au quotidien… et prêt pour les imprévus.


    En résumé

    Utiliser deux rappels distincts – un pour le quotidien, un pour l’urgence – peut sembler inhabituel, mais c’est une stratégie pertinente et sécurisante lorsqu’elle est bien mise en place.
    👉 Dans mes vidéos, je vous montre d’abord comment les utiliser concrètement, puis j’explique pourquoi cette méthode me paraît adaptée.

    Parce qu’en éducation canine, la priorité reste toujours la même : sécurité et complicité avec son chien.

  • Le suivi naturel du chien : pourquoi l’entretenir et comment le renforcer ?

    Le suivi naturel du chien : pourquoi l’entretenir et comment le renforcer ?

    Lorsqu’on adopte un chiot ou qu’on éduque un chien adulte, beaucoup de maîtres se concentrent sur le rappel. Pourtant, avant même de parler d’ordres ou de friandises, il existe un comportement instinctif qu’il est essentiel de préserver : le suivi naturel.


    Qu’est-ce que le suivi naturel ?

    Le suivi naturel, c’est la tendance innée du chiot à rester proche de son humain lors des balades. Dans les premiers mois, le jeune chien cherche instinctivement à ne pas s’éloigner, car il dépend de son maître pour sa sécurité et son confort.

    Avec le temps, ce comportement peut s’estomper si l’on ne l’entretient pas. Pourtant, un bon suivi naturel facilite énormément la vie quotidienne : il renforce le lien maître-chien et rend les apprentissages comme le rappel beaucoup plus simples.


    Pourquoi est-ce si important ?

    • Un chien qui suit naturellement son maître est plus attentif et donc plus réceptif aux apprentissages.
    • Cela évite de devoir rappeler sans cesse le chien et de saturer les promenades d’ordres.
    • C’est un vrai gilet de sécurité : un chien habitué à suivre aura beaucoup moins tendance à s’éloigner dangereusement.
    • Cela contribue à créer une relation de confiance, où le chien comprend que rester proche de son humain est la meilleure option.

    Comment entretenir le suivi naturel de son chien ?

    Il ne s’agit pas de techniques compliquées, mais plutôt de petites habitudes à mettre en place lors des balades :

    • Changer régulièrement de direction : au lieu d’avancer toujours droit devant, variez le trajet. Le chien apprend qu’il doit garder un œil sur vous pour ne pas perdre le contact.
    • Se cacher brièvement (derrière un arbre ou un buisson) : cela incite le chien à vérifier régulièrement où vous êtes. Bien sûr, on reste dans un cadre sécurisé, sans le mettre en danger.
    • Récompenser les prises d’initiative : chaque fois que votre chien revient spontanément vers vous ou vous regarde, félicitez-le. Cela renforce l’idée que vous suivre est agréable.
    • Limiter les rappels inutiles : inutile de rappeler un chien qui revient de lui-même. Laissez-le expérimenter et faire le choix de vous suivre.

    Ces petits gestes, répétés régulièrement, entretiennent la vigilance du chien et lui rappellent que son maître est la référence à garder en vue.


    Le rôle de l’éducateur canin

    Beaucoup de maîtres ne savent pas comment renforcer ce suivi naturel ou se découragent en voyant leur chien s’éloigner trop. Un éducateur canin professionnel peut vous aider à mettre en place ces exercices, adaptés à votre chien et à votre environnement (ville, campagne, balades en liberté).

    Dans l’Ouest Lyonnais, je propose des séances en nature ou en ville pour travailler ce suivi dans des conditions réelles et sécurisées.


    En résumé

    Le suivi naturel est un comportement précieux qu’il ne faut pas négliger. En l’entretenant dès le plus jeune âge et en le renforçant par de petits exercices simples, vous facilitez tous les apprentissages futurs, notamment le rappel.

    👉 Découvrez la vidéo complète ici : [intégrer le lien de ta vidéo]

    Votre chien a tout à gagner à garder un œil sur vous… et vous, à lui montrer que ça vaut toujours la peine de rester ensemble.

  • Accueillir un chiot : quels apprentissages prioriser pour bien commencer ?

    Accueillir un chiot : quels apprentissages prioriser pour bien commencer ?


    Accueillir un chiot à la maison est un moment aussi excitant qu’intimidant. Entre la joie de l’arrivée et la volonté de bien faire, beaucoup de maîtres se posent la même question : par quoi commencer dans l’éducation de mon chiot ?

    La tentation est grande de vouloir lui apprendre tout, tout de suite : la marche en laisse, le rappel, la propreté, le « assis », le « pas bouger », etc. Mais attention : un jeune chien vient déjà de vivre un bouleversement énorme – il quitte sa fratrie, découvre une nouvelle maison, de nouveaux humains, parfois un nouvel environnement. C’est pourquoi il est essentiel de hiérarchiser les apprentissages pour ne pas le saturer.


    Pourquoi ne pas tout enseigner en même temps à un chiot ?

    Un chiot doit apprendre énormément de choses dans les premiers mois : les codes sociaux avec ses congénères, les règles de vie avec les humains, et la découverte du monde extérieur. Si l’on surcharge son cerveau d’informations, on risque de créer de la confusion, du stress, voire du découragement.

    L’éducation canine repose sur une règle simple : mieux vaut peu d’apprentissages, mais bien intégrés, que beaucoup d’exercices mal compris.


    Prioriser selon son mode de vie

    Chaque maître a un quotidien différent, et les apprentissages prioritaires ne seront pas les mêmes selon que l’on vive :

    • À la campagne : le rappel et la gestion des balades en liberté sont essentiels. Votre chiot doit rapidement comprendre qu’il est agréable et sécurisant de revenir vers vous.
    • En ville : la marche en laisse, la capacité à rester calme dans un environnement riche en stimuli (voitures, passants, bruits) et la socialisation urbaine seront prioritaires.
    • Pour les familles actives : apprendre à se poser et gérer les moments de repos est tout aussi important que l’activité.
    • Pour les maîtres débutants : instaurer des règles simples de vie à la maison (ne pas sauter, gérer les mordillements, apprendre la propreté) constitue déjà un énorme apprentissage.

    L’idée n’est pas d’enseigner tout en même temps, mais de cibler ce qui aura le plus d’impact selon votre style de vie.


    Quelques apprentissages de base incontournables

    Même si les priorités changent selon les familles, certains apprentissages sont universels :

    • La propreté, qui se travaille au quotidien avec patience et régularité.
    • La gestion des émotions : apprendre à se calmer après une séance de jeu ou lors d’une rencontre.
    • La socialisation : multiplier les expériences positives (humains, chiens, environnements, bruits).
    • Le rappel (même basique), qui est un véritable gilet de sauvetage pour la sécurité du chien.

    L’importance d’un accompagnement professionnel

    Il est normal de se sentir un peu perdu au début. Un éducateur canin peut vous aider à établir une priorisation claire adaptée à votre chiot et à votre mode de vie. Cela permet d’éviter les erreurs les plus fréquentes, comme vouloir tout enseigner en même temps ou utiliser des méthodes inadaptées.


    En résumé

    Quand on accueille un chiot, il est primordial de choisir ses priorités éducatives. En ciblant ce qui compte le plus selon votre mode de vie (ville, campagne, loisirs, habitudes familiales), vous facilitez l’apprentissage et vous aidez votre chiot à grandir sereinement.

    👉 Le mot d’ordre : ne pas saturer, mais structurer. Votre chiot a toute la vie pour apprendre, mais ses premiers mois posent les fondations de son équilibre.



  • Faut-il apprendre le « assis » à son chien ?

    Faut-il apprendre le « assis » à son chien ?

    Quand on adopte un chien, une des premières questions que l’on se pose est souvent : doit-on lui apprendre le « assis » ? Certains se disent que ça ne sert pas à grand-chose au quotidien. Pourtant, ce petit exercice cache de grands bénéfices !

    Un apprentissage simple et accessible

    Le « assis » est l’un des ordres les plus faciles à enseigner à un chien. En quelques minutes, avec un peu de patience et une récompense motivante, la plupart des chiens comprennent rapidement le geste attendu. C’est un excellent point de départ pour débuter l’éducation positive.

    Pourquoi apprendre le « assis » à son chien ?

    Même si le « assis » ne semble pas indispensable dans la vie de tous les jours, il présente de vrais avantages :

    • Mettre le chien dans une dynamique d’apprentissage : il découvre qu’il peut communiquer et collaborer avec son humain.
    • Donner envie d’apprendre : à travers un exercice simple et ludique, le chien réalise que l’apprentissage est une activité amusante et gratifiante.
    • Renforcer la complicité : chaque séance devient un moment de partage et de plaisir.
    • Préparer la suite : une fois le « assis » acquis, il est beaucoup plus facile d’introduire d’autres exercices (comme le « pas bouger » ou le « couché »).

    Un premier pas vers une éducation positive

    L’intérêt n’est donc pas tant dans le fait que votre chien sache s’asseoir à la demande, mais plutôt dans ce que cela ouvre comme possibilités d’apprentissage futur. C’est la porte d’entrée vers un chien qui aime apprendre, qui prend plaisir à interagir avec vous, et qui développe sa confiance.


    👉 En conclusion, oui, il est intéressant d’apprendre le « assis » à son chien. Ce n’est pas une finalité, mais un formidable tremplin pour découvrir ensemble le plaisir d’apprendre.

    FAQ : Tout savoir sur l’apprentissage du « assis » pour son chien

    À quel âge peut-on apprendre le « assis » à un chiot ?

    On peut commencer très tôt, dès l’arrivée du chiot à la maison, autour de 2 ou 3 mois. À cet âge, l’apprentissage doit rester court, ludique et positif. Quelques minutes suffisent pour poser les bases, sans jamais forcer ni répéter à outrance.

    Combien de temps faut-il pour apprendre le « assis » ?

    Chaque chien apprend à son rythme, mais la plupart comprennent l’exercice en quelques séances seulement. Avec de la régularité et des récompenses motivantes, le « assis » devient rapidement un réflexe.

    Quelle méthode utiliser pour apprendre le « assis » ?

    La méthode la plus simple est le leurre avec une friandise :

    1. Tenez la récompense devant le museau du chien.
    2. Levez doucement la main vers l’arrière de sa tête.
    3. Naturellement, son arrière-train va s’abaisser.
    4. Dites « assis » au moment où il s’assoit, puis récompensez immédiatement.

    Pourquoi le « assis » est-il utile ?

    Au-delà du geste, le « assis » est un formidable outil éducatif : il aide à canaliser l’excitation, facilite la gestion de certaines situations (attendre calmement, croiser d’autres chiens, patienter avant de traverser une route) et lance le chien dans une dynamique d’apprentissage positif.