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  • Adolescence chez le chien : comprendre les « tests », les comportements et reculs dans l’apprentissage

    Adolescence chez le chien : comprendre les « tests », les comportements et reculs dans l’apprentissage


    L’adolescence chez le chien : une période de tests… mais ça passe

    Entre 6 et 18 mois selon les chiens, arrive une grande étape du développement : l’adolescence.
    Et comme chez les humains, cette période vient souvent avec son lot de frustrations.

    Tu as peut-être l’impression que ton chien n’écoute plus rien, qu’il teste toutes les limites ou qu’il fait “exprès” d’ignorer les ordres.
    Rassure-toi : c’est normal, et surtout, c’est temporaire.

    Dans la vidéo associée, j’explique ce qu’il se passe réellement dans la tête d’un chien adolescent et comment traverser cette période sans se décourager.


    Pourquoi l’adolescence change tout

    Durant cette phase, le cerveau du chien se réorganise profondément.
    Les hormones augmentent, les émotions sont plus intenses, l’impulsivité est plus forte et la capacité de concentration diminue.

    Le chien sait généralement ce qu’on lui demande, mais il n’est pas toujours capable de le faire.
    Ce n’est pas un refus volontaire ni de la provocation : c’est simplement un fonctionnement interne encore instable.


    Les comportements les plus fréquents

    Pendant l’adolescence, on observe souvent :

    • un rappel moins fiable
    • des comportements impulsifs
    • une écoute irrégulière
    • des prises d’initiative parfois risquées (tirer en laisse, courir vers tout le monde, fuguer)
    • des “tests”, exactement comme chez les jeunes humains
    • une sensibilité émotionnelle plus forte

    Ton chien n’est pas en train de régresser. Il est en train de grandir.


    Comment réagir ? Le maître mot : patience

    La bonne nouvelle, c’est que cette période passe. Mais pour aider ton chien à la traverser dans de bonnes conditions, quelques principes sont essentiels.

    1. Continuer l’éducation

    Même si c’est frustrant, c’est important de poursuivre les apprentissages.
    On simplifie, on encourage, on renforce les réussites et on garde une direction claire.

    2. Adapter les situations

    Un chien adolescent gère mal les environnements très stimulants.
    Réduire les distractions, raccourcir les séances ou alterner les phases calmes et actives permet d’éviter l’accumulation de frustrations.

    3. Rester cohérent

    Pas besoin de durcir le ton.
    L’essentiel est de conserver des règles simples, toujours les mêmes, et de les appliquer avec constance.

    4. Garder son calme

    Si tu tiens bon et que tu continues à accompagner ton chien, il sortira de cette phase plus stable, plus mature et souvent plus fiable qu’avant.


    En résumé

    L’adolescence canine peut être fatigante, mais elle fait partie du développement normal.
    Elle ne signifie pas que ton chien est “têtu” ou “ingrat”, seulement qu’il traverse une étape sensible.


    Vous êtes dans l’Ouest lyonnais ?

    Je suis éducateur canin dans l’Ouest lyonnais et j’accompagne les maîtres à développer un chien plus serein au quotidien.

    Contactez-moi pour une séance d’éducation canine personnalisée et bienveillante dans l’Ouest lyonnais (Lyon 5 & 9, Tassin la demi-lune, Brignais, Francheville, Craponne, Brindas, Messimy, Sainte-Consorce, Vaugneray, Oullins etc.).

  • Pourquoi récompenser les bons comportements de votre chien ?

    Pourquoi récompenser les bons comportements de votre chien ?


    On oublie souvent de récompenser les bons comportements de tous les jours

    Dans l’éducation canine, beaucoup de propriétaires réagissent uniquement lorsque ça ne va pas : quand le chien aboie, tire, saute, quémande, s’excite…

    Résultat :

    • Le chien reçoit plus d’attention quand il fait des bêtises
    • Et très peu quand il se comporte bien

    Sans le vouloir, on renforce donc les mauvais comportements, simplement parce qu’ils attirent notre regard.


    Récompenser le calme, c’est éduquer intelligemment

    Un chien apprend ce qui lui rapporte quelque chose.
    Si être calme ne lui apporte rien, il n’a aucune raison de refaire cet effort.

    Quelques comportements “discrets” mais essentiels à renforcer :

    ✔ Se poser dans son panier
    ✔ Rester couché pendant qu’on cuisine ou qu’on mange
    ✔ Rester près du maître en balade sans tirer
    ✔ Ignorer un autre chien dans la rue
    ✔ Attendre sans sauter quand quelqu’un arrive
    ✔ Ne pas quémander
    ✔ Rester tranquille au café, sur une terrasse, ou en ville

    👉 Chaque fois que votre chien fait l’effort d’être calme, il doit y gagner quelque chose.

    Pas forcément une friandise :

    • une caresse
    • un “c’est bien calme” doux
    • un regard positif
    • une récompense alimentaire discrète

    Le panier : la base du calme à la maison

    Le panier est un espace d’apaisement.
    Mais pour que le chien l’utilise spontanément, il doit l’associer à quelque chose de positif.

    Exemple simple :

    • le chien va spontanément au panier → petite friandise ou voix douce
    • il reste couché pendant que vous vous déplacez → récompense calme
    • il se détend quand il y a du passage → “c’est bien, tu restes tranquille”

    👉 Au bout de quelques jours, le chien choisit de lui-même ce comportement.


    Récompenser le calme… dehors aussi

    On a tendance à réagir seulement si le chien tire ou s’excite.
    Mais si le chien marche tranquillement, à côté, sans tension… ce silence éducatif est une erreur.

    Ce qu’il faut faire :
    ✅ dès qu’il marche bien → petite récompense ou félicitations
    ✅ s’il ignore un chien, un vélo, un joggeur → on récompense
    ✅ s’il s’assoit pour observer calmement → on félicite discrètement

    Ce sont ces petits micro-comportements qui construisent un chien serein.


    Pourquoi c’est si efficace ?

    ✔ Le chien comprend ce qu’on attend réellement de lui
    ✔ Il devient acteur de son calme
    ✔ Il anticipe positivement les situations plutôt que d’y réagir
    ✔ Il progresse plus vite et avec moins de conflits

    En éducation, le calme se construit, il ne s’impose pas.


    Attention à ces erreurs fréquentes

    ❌ Féliciter uniquement quand on parle fort ou quand il y a un problème
    ❌ Créer de l’excitation en donnant la récompense trop vite
    ❌ Attendre que le chien s’énerve pour intervenir
    ❌ Punir un chien qui n’a jamais appris à faire autrement

    ✅ Un chien récompensé pour son calme… choisit le calme.


    Résultat au quotidien

    👉 un chien qui se pose facilement
    👉 moins de sauts, d’aboiements, de demandes d’attention
    👉 des balades plus fluides
    👉 un foyer plus tranquille

    Ce n’est pas de la magie, c’est du conditionnement positif.


    Vous êtes dans l’Ouest lyonnais ?

    Je suis éducateur canin dans l’Ouest lyonnais et j’accompagne les maîtres à développer un chien plus serein au quotidien :

    • calme à la maison,
    • gestion des émotions en ville,
    • marche en laisse,
    • départs et arrivées plus apaisés.

    Contactez-moi pour une séance d’éducation canine personnalisée et bienveillante dans l’Ouest lyonnais (Lyon 5iemme & 9ieme, Tassin la demi-lune, Brignais, Francheville, Craponne, Brindas, Messimy, Sainte-Consorce, Vaugneray, Oullins etc.).



  • Le Kong, un allié pour aider votre chiot à gérer les premières absences

    Le Kong, un allié pour aider votre chiot à gérer les premières absences

    Introduction : Accueillir un chiot à la maison est une aventure remplie de joie, mais aussi de défis, notamment lorsqu’il s’agit de gérer les premières absences. Les chiots, comme les jeunes enfants, peuvent ressentir de l’anxiété lorsqu’ils se retrouvent seuls. Heureusement, des outils simples et efficaces existent pour les aider à traverser ces moments en douceur. Parmi eux, le Kong se distingue comme un véritable allié. En tant qu’éducateur comportementaliste canin dans l’ouest lyonnais, je vous explique pourquoi et comment utiliser ce jouet pour apaiser votre chiot pendant vos absences.


    Pourquoi le Kong est-il efficace ?

    Le Kong est bien plus qu’un simple jouet : c’est un outil d’enrichissement mental et émotionnel. Voici pourquoi il est particulièrement adapté pour gérer les premières absences :

    • Stimulation mentale : Rempli de friandises ou de pâtée, le Kong oblige le chiot à réfléchir et à travailler pour obtenir sa récompense. Cela le distrait et réduit son stress.
    • Association positive : En proposant le Kong uniquement pendant vos absences, votre chiot associera votre départ à un moment agréable.
    • Occupation durable : Contrairement à un jouet classique, le Kong peut occuper un chiot pendant 20 à 30 minutes, voire plus, selon son contenu.

    Comment préparer le Kong pour une absence réussie ?

    1. Choisir le bon Kong

    Optez pour un Kong adapté à la taille et à l’âge de votre chiot. Les modèles pour chiots sont généralement plus souples et plus petits. Assurez-vous qu’il soit assez résistant pour éviter qu’il ne soit détruit trop rapidement.

    2. Remplir le Kong de manière attractive

    Pour maximiser l’intérêt de votre chiot, variez les textures et les saveurs :

    • Friandises croquantes : Mélangez des croquettes avec des morceaux de fromage ou de viande séchée. Vous pouvez aussi congeler le tout pour prolonger le temps de mastication.
    • Couche surprise : Ajoutez une couche de beurre de cacahuète (sans xylitol) ou de fromage frais au fond du Kong pour motiver votre chiot à persévérer.

    3. Habituer progressivement votre chiot

    • Introduisez le Kong en votre présence : Laissez votre chiot découvrir le Kong alors que vous êtes encore à la maison. Cela lui permettra de comprendre comment l’utiliser sans stress.
    • Commencez par des absences courtes : Donnez le Kong à votre chiot et quittez la pièce pendant quelques minutes. Augmentez progressivement la durée de vos absences.
    • Ne laissez pas le Kong à disposition en permanence : Pour que le Kong reste un objet spécial, réservez-le aux moments d’absence ou de calme.

    Les erreurs à éviter

    • Utiliser le Kong comme seule solution : Le Kong est un outil, mais il ne remplace pas une bonne habituation à la solitude. Travaillez aussi sur la désensibilisation aux départs (par exemple, en sortant sans faire de rituel d’au revoir).
    • Remplir le Kong avec des aliments inadaptés : Attention aux les aliments toxiques pour les chiens (chocolat, oignon, raisin, etc.) et privilégiez des ingrédients sains.

    Témoignage d’un éducateur canin

    En tant qu’éducateur comportementaliste canin, j’ai souvent recommandé le Kong à mes clients pour faciliter la gestion des absences. Les résultats sont souvent spectaculaires : les chiots deviennent plus calmes, moins destructeurs, et apprennent à apprécier ces moments de solitude. C’est un investissement simple, mais qui fait toute la différence dans l’équilibre émotionnel de votre compagnon.


    Conclusion

    Le Kong est un outil polyvalent et efficace pour aider votre chiot à traverser les premières absences avec sérénité. En combinant stimulation mentale, association positive et progression douce, vous offrez à votre chiot les meilleures chances de s’adapter à votre rythme de vie. N’hésitez pas à me contacter pour des conseils personnalisés ou pour participer à mes balades éducatives dans l’ouest lyonnais !


    Besoin d’aide pour éduquer votre chiot ? Retrouvez-moi sur [votre site web ou réseau social] pour des conseils personnalisés ou pour organiser une séance d’éducation à domicile ou en forêt.


  • Pourquoi jouer avec son chien renforce votre complicité ? Conseils d’un éducateur canin dans l’Ouest Lyonnais

    Pourquoi jouer avec son chien renforce votre complicité ? Conseils d’un éducateur canin dans l’Ouest Lyonnais

    Découvrez pourquoi le jeu est essentiel pour renforcer la relation avec votre chien. Conseils pratiques et balades éducatives en meute dans l’Ouest Lyonnais.


    Tu rêves d’une relation fusionnelle avec ton chien, où complicité et confiance riment avec bonheur au quotidien ? Le jeu est la clé. En tant qu’éducateur canin comportementaliste dans l’Ouest Lyonnais, je vois chaque jour comment des moments de jeu bien choisis transforment la dynamique entre un chien et son humain. Que tu sois à Sainte-Foy-lès-Lyon, Tassin-la-Demi-Lune ou aux Monts du Lyonnais, intégrer le jeu dans ta routine renforcera votre connexion, réduira les comportements indésirables et rendra tes balades encore plus agréables.

    Dans cet article, je t’explique pourquoi jouer avec ton chien est indispensable, comment bien choisir les jeux, et comment nos balades éducatives en meute peuvent t’aider à aller plus loin.


    1. Pourquoi le jeu est-il si important pour ton chien ?

    1.1. Renforcer la confiance et la complicité

    Le jeu crée un langage commun entre toi et ton chien. C’est un moment où tu deviens son partenaire, pas juste son maître. En partageant des activités ludiques, tu construis une relation basée sur la confiance et le respect mutuel.

    1.2. Stimuler son corps et son esprit

    Un chien qui s’ennuie peut développer des troubles du comportement (aboiements, destructions, etc.). Le jeu permet de dépenser son énergie physique et mentale, ce qui est essentiel pour son équilibre.

    1.3. Améliorer l’obéissance et la communication

    Les jeux éducatifs (comme le “rapport d’objet” ou le “cache-cache”) renforcent les ordres de base (assis, couché, viens) de manière positive. Ton chien associe l’apprentissage à du plaisir, ce qui rend les séances d’éducation bien plus efficaces.


    2. Quels jeux privilégier selon le caractère de ton chien ?

    2.1. Jeux de recherche et d’odorat

    Idéal pour : Les chiens anxieux ou hyperactifs. Exemple : Cache des friandises dans le jardin ou utilise un tapis de fouille. Cela stimule son odorat et le calme.

    2.2. Jeux de traction

    Idéal pour : Les chiens énergiques (Labrador, Border Collie, etc.). Exemple : Une corde à tirer, mais attention à bien fixer des règles (lâcher sur demande) pour éviter l’excitation excessive.

    2.3. Jeux d’intelligence

    Idéal pour : Tous les chiens, (Berger Australien, Caniche, etc.). Exemple : Puzzles alimentaires ou jeux de “trouve l’objet”.

    2.4. Jeux en meute

    Idéal pour : Les chiens sociables qui aiment les interactions. Exemple : Nos balades éducatives en meute dans les Monts du Lyonnais, où ton chien apprend à jouer et à communiquer avec d’autres chiens, sous supervision.


    3. Comment organiser une séance de jeu réussie ?

    • Durée : 10 à 15 minutes maximum pour éviter la surstimulation.
    • Lieu : Un endroit calme et sécurisé (jardin, parc peu fréquenté) au début, puis selon le niveau de votre chien.
    • Récompenses : Utilise des friandises ou des caresses pour encourager les bons comportements.
    • Fin de jeu : Termine toujours par un exercice calme (ex. : “assis” + caresse) pour marquer la fin de l’activité.

    4. Les balades éducatives en meute : une expérience unique dans l’Ouest Lyonnais

    En tant qu’éducateur canin, je propose des balades éducatives en meute pour aller plus loin dans la socialisation et le renforcement de votre complicité. Ces sorties permettent à ton chien de :

    • Jouer avec d’autres chiens dans un cadre sécurisé.
    • Apprendre à se concentrer même en présence de distractions.
    • Dépenser son énergie de manière constructive.

    Conclusion : Le jeu n’est pas qu’un simple divertissement : c’est un pilier de l’équilibre de ton chien et de votre relation. En intégrant ces moments de complicité, tu verras ton chien s’épanouir et votre lien se renforcer jour après jour.

    Prochaine étape :

    • Regarde mes vidéos pour des exemples concrets de jeux à faire avec ton chien.
    • Rejoins mes balades éducatives en meute dans l’Ouest Lyonnais pour vivre cette expérience en groupe.
    • Besoin de conseils personnalisés ? Contacte-moi pour une séance à domicile ou en forêt !

    Olivier, éducateur canin comportementaliste dans l’Ouest Lyonnais

  • Comment faire descendre et monter son chien de voiture en toute sécurité ?

    Comment faire descendre et monter son chien de voiture en toute sécurité ?

    Apprenez à faire descendre et monter votre chien de voiture en toute sécurité grâce aux conseils d’un éducateur canin dans l’Ouest lyonnais.


    Pourquoi apprendre à son chien à gérer la voiture calmement ?

    La voiture fait partie du quotidien de nombreux chiens. Pourtant, les moments d’entrée et de sortie peuvent être source de stress, d’excitation ou de danger.
    Un chien trop pressé peut sauter au mauvais moment, se blesser ou même s’échapper sur la route.
    Apprendre à son chien à descendre et monter sur signal est donc essentiel pour sa sécurité — et pour la vôtre.


    1. Bien gérer la sortie du véhicule

    La descente est le moment le plus à risque : le chien est souvent impatient de sortir, surtout si la balade ou le retour à la maison l’excite.

    a. Garder le contrôle avant d’ouvrir

    Avant d’ouvrir le coffre ou la portière, idéalement, assurez-vous que le chien est attaché (laisse, harnais) et que l’environnement est sûr : pas de voitures, de vélos ou d’autres chiens à proximité.

    b. Attendre le signal

    Votre chien doit comprendre qu’il ne descend que sur autorisation.

    • Porte ouverte ≠ signal de sortie.
    • Quand tout est sécurisé, donnez un mot-clé clair : “Descends !” ou « va » ou « go ».
    • Récompensez le calme et la patience.

    Ce rituel crée un automatisme de sécurité : le chien reste immobile tant qu’il n’a pas votre feu vert.

    c. Aider le chien si besoin

    Pour les chiens âgés, de grande taille ou sujets à des douleurs articulaires, utilisez une rampe d’accès ou aidez-le doucement pour éviter les sauts brusques.


    2. Bien faire monter son chien dans la voiture

    Une fois la balade terminée, le moment de la remontée demande la même rigueur.

    a. Canaliser l’excitation

    Avant de rouvrir le coffre ou la portière, attendez que le chien se pose. Inutile de se précipiter : un chien calme monte mieux et en sécurité.

    b. Travailler le signal de montée

    Comme pour la descente, donnez un signal clair et constant, par exemple : “Monte !”.
    Le chien apprend à attendre votre autorisation, ce qui évite les bonds maladroits ou les griffures sur le pare-chocs.

    c. Encourager la bonne attitude

    S’il monte calmement, félicitez-le ! Une voix douce ou une friandise consolide le comportement attendu.

    d. Sécuriser le trajet

    Une fois à bord, pensez à sa sécurité :

    • harnais relié à la ceinture,
    • caisse de transport,
    • ou grille de séparation.

    Cela garantit un trajet confortable et sûr, surtout lors des balades avec votre chien dans l’Ouest lyonnais.


    Les erreurs à éviter

    • Ouvrir trop tôt la porte : un chien excité peut bondir sans réfléchir.
    • Le tirer ou le forcer à monter : cela crée de la peur ou de la méfiance envers la voiture.
    • Oublier de sécuriser le chien une fois installé.

    En résumé

    Apprendre à descendre puis monter calmement dans la voiture est un apprentissage simple, mais essentiel.
    C’est un rituel de confiance qui rend chaque déplacement plus agréable et plus sûr.


    Besoin d’aide pour apprendre ces gestes à votre chien ?

    Je suis éducateur canin dans l’Ouest lyonnais, et j’aide les maîtres à instaurer des rituels de sécurité et de sérénité au quotidien.
    Que ce soit pour le transport, la marche en laisse ou les rappels, mes séances d’éducation canine sont personnalisées selon votre chien et votre rythme.

    📩 Contactez-moi dès aujourd’hui pour réserver une séance dans l’Ouest lyonnais (Brignais, Craponne, Francheville, Grézieu, etc.) et profitez de trajets plus sûrs et sereins avec votre compagnon.

  • Doit-on interdire la baignade à son chien ?

    Doit-on interdire la baignade à son chien ?

    Doit-on interdire la baignade à son chien ? Non ! Découvrez pourquoi la baignade est bénéfique pour votre chien et comment en profiter en toute sécurité.


    Pourquoi laisser son chien aller dans l’eau ?

    Beaucoup de maîtres se demandent : faut-il interdire à son chien de se baigner dans une rivière, un lac ou une flaque d’eau ?
    La réponse est non ! La baignade offre de multiples bienfaits physiques, mentaux et émotionnels pour votre compagnon à quatre pattes.

    1. Un enrichissement sensoriel pour le chien

    L’eau permet au chien de découvrir de nouvelles sensations : fraîcheur, mouvements, éclaboussures… Cette stimulation est idéale pour renforcer son équilibre émotionnel. Une baignade en rivière ou dans un petit plan d’eau devient une expérience positive et rassurante.

    2. Une dépense physique et mentale

    Courir dans l’eau, nager, plonger : autant d’activités qui renforcent les muscles et améliorent l’endurance.
    En parallèle, l’exploration du milieu aquatique stimule la curiosité et aide à canaliser l’énergie d’un chien dans l’eau. Pour les chiens sportifs comme pour les plus calmes, cette activité est un vrai plus.

    3. Un plaisir immense pour le chien

    Nombreux sont les chiens qui adorent patauger, nager ou jouer dans l’eau. Pour eux, la rivière ou le lac est un véritable terrain de jeu !
    Un chien heureux dans l’eau est un chien épanoui, qui associe balade et amusement.


    Mais mon chien ne va-t-il pas être sale ?

    C’est l’inquiétude fréquente des maîtres : un chien mouillé, c’est de la boue partout dans la maison !
    En réalité, un chien est auto-nettoyant : après quelques heures de séchage, il retrouve un pelage propre et soyeux, même après une balade au bord de l’eau dans l’Ouest lyonnais !
    Résultat : un chien propre comme un sou neuf, sans effort particulier.


    Les précautions avant de laisser son chien se baigner

    Même si la baignade est bénéfique, il existe quelques règles à respecter :

    • Vérifiez que l’eau n’est pas polluée ou stagnante.
    • Évitez les zones à fort courant.
    • Adaptez la durée de baignade à l’âge, à la condition physique et à la race de votre chien.
    • Équipez votre coffre d’une bâche si vous devez reprendre la voiture après la promenade.

    Conclusion : laissez votre chien profiter de l’eau !

    Interdire à son chien d’aller dans l’eau n’a aucun intérêt.
    Au contraire, c’est un excellent moyen de lui offrir des expériences variées, de l’amusement et une belle dépense énergétique.

    👉 Alors, lors de vos balades avec votre chien dans l’Ouest lyonnais, laissez-le patauger, plonger et profiter pleinement de ces moments. Vous verrez, c’est aussi un vrai plaisir partagé pour le maître.

    Besoin d’aide pour mieux comprendre votre chien ?

    Je suis éducateur canin dans l’Ouest lyonnais, spécialisé dans l’accompagnement des maîtres qui souhaitent améliorer la relation avec leur chien.
    Que ce soit pour apprendre le rappel, canaliser l’énergie ou enrichir le quotidien de votre compagnon, je vous propose des séances personnalisées d’éducation canine autour de Lyon.

    Contactez-moi pour échanger sur vos besoins et découvrir comment je peux vous aider à rendre vos balades encore plus agréables.

  • Éducation canine : pourquoi utiliser deux signaux de rappel avec son chien ?

    Éducation canine : pourquoi utiliser deux signaux de rappel avec son chien ?

    Le rappel est sans doute l’exercice le plus important dans l’éducation d’un chien. Il assure sa sécurité, facilite les promenades et renforce le lien de confiance entre le maître et son compagnon.

    Traditionnellement, on conseille de ne pas multiplier les mots pour un même ordre afin d’éviter toute confusion. Pourtant, dans certains cas, il peut être pertinent d’avoir deux signaux de rappel différents.

    C’est ce que je démontre dans mes vidéos : un rappel classique (« viens ») pour la majorité des situations, et un rappel d’urgence pour les contextes critiques.


    Le rappel « classique » : le quotidien

    Le signal de rappel classique, souvent « viens », est celui que l’on utilise au quotidien, dans environ 80 % des situations :

    • rappeler le chien en balade,
    • le faire revenir pour repartir dans une autre direction,
    • le rapprocher avant de croiser un autre chien ou une personne,
    • mettre fin à une exploration trop prolongée.

    Ce mot doit être associé à une expérience positive et régulière, avec des récompenses variées (friandises, jeu, caresses). C’est le rappel de base, celui qui construit la fiabilité de votre chien.


    Le rappel « d’urgence » : un filet de sécurité

    À côté du rappel classique, je recommande de construire un rappel d’urgence, basé sur un autre signal (un mot très distinctif, un bruit, un sifflet).

    Ce rappel n’est utilisé que dans des contextes particuliers :

    • danger immédiat (une route, un vélo, un gibier qui surgit),
    • situation où le chien est distrait ou excité au maximum,
    • moments où le rappel classique risque d’être ignoré.

    Pour être efficace, ce signal doit être très rarement utilisé, mais toujours extrêmement renforcé : récompenses exceptionnelles, enthousiasme, grande valeur pour le chien.


    Pourquoi deux rappels ne créent pas de confusion ?

    On pourrait penser que multiplier les mots pour un même ordre brouille les pistes. Et c’est vrai dans beaucoup de cas.
    Mais ici, les deux rappels ont des fonctions différentes :

    • Le premier est un outil du quotidien, répété, intégré dans la routine.
    • Le second est une « carte joker », associée à des situations rares mais critiques.

    En séparant bien leur usage, le chien comprend la nuance et répond de manière adaptée.


    Les avantages d’un double rappel

    • Plus de sécurité : vous avez un outil supplémentaire en cas d’urgence.
    • Un chien motivé : le rappel d’urgence est tellement valorisé qu’il devient presque irrésistible pour le chien.
    • Moins de pression sur le rappel classique : on peut l’utiliser sereinement sans craindre de le « griller » en cas de situation difficile.

    L’accompagnement d’un éducateur canin

    Mettre en place un double rappel demande de la cohérence, de la patience et un bon timing. Un éducateur canin peut vous aider à définir :

    • quel mot ou signal choisir,
    • comment le renforcer efficacement,
    • comment l’utiliser au bon moment pour éviter toute confusion.

    Dans l’Ouest Lyonnais, j’accompagne les maîtres et leurs chiens pour construire un rappel fiable, adapté au quotidien… et prêt pour les imprévus.


    En résumé

    Utiliser deux rappels distincts – un pour le quotidien, un pour l’urgence – peut sembler inhabituel, mais c’est une stratégie pertinente et sécurisante lorsqu’elle est bien mise en place.
    👉 Dans mes vidéos, je vous montre d’abord comment les utiliser concrètement, puis j’explique pourquoi cette méthode me paraît adaptée.

    Parce qu’en éducation canine, la priorité reste toujours la même : sécurité et complicité avec son chien.

  • Le suivi naturel du chien : pourquoi l’entretenir et comment le renforcer ?

    Le suivi naturel du chien : pourquoi l’entretenir et comment le renforcer ?

    Lorsqu’on adopte un chiot ou qu’on éduque un chien adulte, beaucoup de maîtres se concentrent sur le rappel. Pourtant, avant même de parler d’ordres ou de friandises, il existe un comportement instinctif qu’il est essentiel de préserver : le suivi naturel.


    Qu’est-ce que le suivi naturel ?

    Le suivi naturel, c’est la tendance innée du chiot à rester proche de son humain lors des balades. Dans les premiers mois, le jeune chien cherche instinctivement à ne pas s’éloigner, car il dépend de son maître pour sa sécurité et son confort.

    Avec le temps, ce comportement peut s’estomper si l’on ne l’entretient pas. Pourtant, un bon suivi naturel facilite énormément la vie quotidienne : il renforce le lien maître-chien et rend les apprentissages comme le rappel beaucoup plus simples.


    Pourquoi est-ce si important ?

    • Un chien qui suit naturellement son maître est plus attentif et donc plus réceptif aux apprentissages.
    • Cela évite de devoir rappeler sans cesse le chien et de saturer les promenades d’ordres.
    • C’est un vrai gilet de sécurité : un chien habitué à suivre aura beaucoup moins tendance à s’éloigner dangereusement.
    • Cela contribue à créer une relation de confiance, où le chien comprend que rester proche de son humain est la meilleure option.

    Comment entretenir le suivi naturel de son chien ?

    Il ne s’agit pas de techniques compliquées, mais plutôt de petites habitudes à mettre en place lors des balades :

    • Changer régulièrement de direction : au lieu d’avancer toujours droit devant, variez le trajet. Le chien apprend qu’il doit garder un œil sur vous pour ne pas perdre le contact.
    • Se cacher brièvement (derrière un arbre ou un buisson) : cela incite le chien à vérifier régulièrement où vous êtes. Bien sûr, on reste dans un cadre sécurisé, sans le mettre en danger.
    • Récompenser les prises d’initiative : chaque fois que votre chien revient spontanément vers vous ou vous regarde, félicitez-le. Cela renforce l’idée que vous suivre est agréable.
    • Limiter les rappels inutiles : inutile de rappeler un chien qui revient de lui-même. Laissez-le expérimenter et faire le choix de vous suivre.

    Ces petits gestes, répétés régulièrement, entretiennent la vigilance du chien et lui rappellent que son maître est la référence à garder en vue.


    Le rôle de l’éducateur canin

    Beaucoup de maîtres ne savent pas comment renforcer ce suivi naturel ou se découragent en voyant leur chien s’éloigner trop. Un éducateur canin professionnel peut vous aider à mettre en place ces exercices, adaptés à votre chien et à votre environnement (ville, campagne, balades en liberté).

    Dans l’Ouest Lyonnais, je propose des séances en nature ou en ville pour travailler ce suivi dans des conditions réelles et sécurisées.


    En résumé

    Le suivi naturel est un comportement précieux qu’il ne faut pas négliger. En l’entretenant dès le plus jeune âge et en le renforçant par de petits exercices simples, vous facilitez tous les apprentissages futurs, notamment le rappel.

    👉 Découvrez la vidéo complète ici : [intégrer le lien de ta vidéo]

    Votre chien a tout à gagner à garder un œil sur vous… et vous, à lui montrer que ça vaut toujours la peine de rester ensemble.

  • Accueillir un chiot : quels apprentissages prioriser pour bien commencer ?

    Accueillir un chiot : quels apprentissages prioriser pour bien commencer ?


    Accueillir un chiot à la maison est un moment aussi excitant qu’intimidant. Entre la joie de l’arrivée et la volonté de bien faire, beaucoup de maîtres se posent la même question : par quoi commencer dans l’éducation de mon chiot ?

    La tentation est grande de vouloir lui apprendre tout, tout de suite : la marche en laisse, le rappel, la propreté, le « assis », le « pas bouger », etc. Mais attention : un jeune chien vient déjà de vivre un bouleversement énorme – il quitte sa fratrie, découvre une nouvelle maison, de nouveaux humains, parfois un nouvel environnement. C’est pourquoi il est essentiel de hiérarchiser les apprentissages pour ne pas le saturer.


    Pourquoi ne pas tout enseigner en même temps à un chiot ?

    Un chiot doit apprendre énormément de choses dans les premiers mois : les codes sociaux avec ses congénères, les règles de vie avec les humains, et la découverte du monde extérieur. Si l’on surcharge son cerveau d’informations, on risque de créer de la confusion, du stress, voire du découragement.

    L’éducation canine repose sur une règle simple : mieux vaut peu d’apprentissages, mais bien intégrés, que beaucoup d’exercices mal compris.


    Prioriser selon son mode de vie

    Chaque maître a un quotidien différent, et les apprentissages prioritaires ne seront pas les mêmes selon que l’on vive :

    • À la campagne : le rappel et la gestion des balades en liberté sont essentiels. Votre chiot doit rapidement comprendre qu’il est agréable et sécurisant de revenir vers vous.
    • En ville : la marche en laisse, la capacité à rester calme dans un environnement riche en stimuli (voitures, passants, bruits) et la socialisation urbaine seront prioritaires.
    • Pour les familles actives : apprendre à se poser et gérer les moments de repos est tout aussi important que l’activité.
    • Pour les maîtres débutants : instaurer des règles simples de vie à la maison (ne pas sauter, gérer les mordillements, apprendre la propreté) constitue déjà un énorme apprentissage.

    L’idée n’est pas d’enseigner tout en même temps, mais de cibler ce qui aura le plus d’impact selon votre style de vie.


    Quelques apprentissages de base incontournables

    Même si les priorités changent selon les familles, certains apprentissages sont universels :

    • La propreté, qui se travaille au quotidien avec patience et régularité.
    • La gestion des émotions : apprendre à se calmer après une séance de jeu ou lors d’une rencontre.
    • La socialisation : multiplier les expériences positives (humains, chiens, environnements, bruits).
    • Le rappel (même basique), qui est un véritable gilet de sauvetage pour la sécurité du chien.

    L’importance d’un accompagnement professionnel

    Il est normal de se sentir un peu perdu au début. Un éducateur canin peut vous aider à établir une priorisation claire adaptée à votre chiot et à votre mode de vie. Cela permet d’éviter les erreurs les plus fréquentes, comme vouloir tout enseigner en même temps ou utiliser des méthodes inadaptées.


    En résumé

    Quand on accueille un chiot, il est primordial de choisir ses priorités éducatives. En ciblant ce qui compte le plus selon votre mode de vie (ville, campagne, loisirs, habitudes familiales), vous facilitez l’apprentissage et vous aidez votre chiot à grandir sereinement.

    👉 Le mot d’ordre : ne pas saturer, mais structurer. Votre chiot a toute la vie pour apprendre, mais ses premiers mois posent les fondations de son équilibre.



  • Faut-il apprendre le « assis » à son chien ?

    Faut-il apprendre le « assis » à son chien ?

    Quand on adopte un chien, une des premières questions que l’on se pose est souvent : doit-on lui apprendre le « assis » ? Certains se disent que ça ne sert pas à grand-chose au quotidien. Pourtant, ce petit exercice cache de grands bénéfices !

    Un apprentissage simple et accessible

    Le « assis » est l’un des ordres les plus faciles à enseigner à un chien. En quelques minutes, avec un peu de patience et une récompense motivante, la plupart des chiens comprennent rapidement le geste attendu. C’est un excellent point de départ pour débuter l’éducation positive.

    Pourquoi apprendre le « assis » à son chien ?

    Même si le « assis » ne semble pas indispensable dans la vie de tous les jours, il présente de vrais avantages :

    • Mettre le chien dans une dynamique d’apprentissage : il découvre qu’il peut communiquer et collaborer avec son humain.
    • Donner envie d’apprendre : à travers un exercice simple et ludique, le chien réalise que l’apprentissage est une activité amusante et gratifiante.
    • Renforcer la complicité : chaque séance devient un moment de partage et de plaisir.
    • Préparer la suite : une fois le « assis » acquis, il est beaucoup plus facile d’introduire d’autres exercices (comme le « pas bouger » ou le « couché »).

    Un premier pas vers une éducation positive

    L’intérêt n’est donc pas tant dans le fait que votre chien sache s’asseoir à la demande, mais plutôt dans ce que cela ouvre comme possibilités d’apprentissage futur. C’est la porte d’entrée vers un chien qui aime apprendre, qui prend plaisir à interagir avec vous, et qui développe sa confiance.


    👉 En conclusion, oui, il est intéressant d’apprendre le « assis » à son chien. Ce n’est pas une finalité, mais un formidable tremplin pour découvrir ensemble le plaisir d’apprendre.

    FAQ : Tout savoir sur l’apprentissage du « assis » pour son chien

    À quel âge peut-on apprendre le « assis » à un chiot ?

    On peut commencer très tôt, dès l’arrivée du chiot à la maison, autour de 2 ou 3 mois. À cet âge, l’apprentissage doit rester court, ludique et positif. Quelques minutes suffisent pour poser les bases, sans jamais forcer ni répéter à outrance.

    Combien de temps faut-il pour apprendre le « assis » ?

    Chaque chien apprend à son rythme, mais la plupart comprennent l’exercice en quelques séances seulement. Avec de la régularité et des récompenses motivantes, le « assis » devient rapidement un réflexe.

    Quelle méthode utiliser pour apprendre le « assis » ?

    La méthode la plus simple est le leurre avec une friandise :

    1. Tenez la récompense devant le museau du chien.
    2. Levez doucement la main vers l’arrière de sa tête.
    3. Naturellement, son arrière-train va s’abaisser.
    4. Dites « assis » au moment où il s’assoit, puis récompensez immédiatement.

    Pourquoi le « assis » est-il utile ?

    Au-delà du geste, le « assis » est un formidable outil éducatif : il aide à canaliser l’excitation, facilite la gestion de certaines situations (attendre calmement, croiser d’autres chiens, patienter avant de traverser une route) et lance le chien dans une dynamique d’apprentissage positif.

  • Faut-il sortir son chien quand il pleut ?

    Faut-il sortir son chien quand il pleut ?

    La question revient souvent : doit-on vraiment sortir son chien sous la pluie ? La réponse est simple : oui, absolument ! En effet, il est important de se demander sortir son chien quand il pleut ?

    La sortie : un besoin fondamental

    La promenade n’est pas un luxe pour le chien, c’est un besoin vital. Elle lui permet de :

    • se dépenser physiquement,
    • stimuler son odorat et son mental,
    • explorer et s’enrichir de nouvelles expériences,
    • renforcer le lien avec son humain.

    La pluie ne change rien à tout cela. Après quelques pas dehors, vous constaterez souvent que… le chien s’en fiche ! Beaucoup adorent d’ailleurs l’odeur et l’ambiance particulière de l’après-pluie.

    Bien s’équiper, la clé de sorties agréables

    Pour que tout le monde y trouve son compte, il suffit d’un minimum d’organisation :

    • Pour le chien : éventuellement un manteau adapté s’il est sensible au froid ou à l’humidité (chiens fragiles, petits gabarits, poils courts).
    • Pour vous : un bon imperméable, des chaussures étanches, et la balade devient vite plus confortable.
    • Au retour : une serviette prête à l’entrée de la maison pour sécher votre compagnon.

    Les bénéfices… même sous la pluie !

    Sortir sous la pluie apporte aussi des avantages :

    • moins de monde dehors, donc des balades plus calmes,
    • des odeurs amplifiées par l’humidité, un vrai plaisir pour le chien,
    • un moment partagé où l’on apprend à relativiser et à profiter de l’instant présent.

    👉 En résumé : oui, il faut sortir son chien même quand il pleut. Ce n’est pas seulement une obligation, c’est une belle opportunité de prendre l’air, de renforcer votre complicité et de respecter les besoins fondamentaux de votre compagnon.

  • L’art de la pause en balade : pourquoi apprendre à ne rien faire est essentiel pour votre chien

    L’art de la pause en balade : pourquoi apprendre à ne rien faire est essentiel pour votre chien

    Quand on pense à la promenade de son chien, on imagine souvent un moment d’activité : courir, flairer, jouer, rencontrer d’autres congénères. Pourtant, il existe un aspect fondamental de la balade auquel on pense rarement : savoir se poser et ne rien faire quelques minutes.

    Pourquoi ces pauses sont importantes ?

    Dans notre quotidien, tout va vite. Nous avons tendance à appliquer ce rythme effréné à nos compagnons : « il faut que mon chien se dépense », « il doit marcher pour être fatigué », etc.
    Or, la balade ne se résume pas à une dépense physique. Elle est aussi – et surtout – un moment de régulation émotionnelle et de connexion avec l’environnement.

    Faire une pause permet à votre chien :

    • d’apprendre à se détendre dans un contexte stimulant,
    • de gérer ses émotions et de ne pas rester dans une excitation permanente,
    • de développer sa capacité d’observation et d’adaptation,
    • de renforcer sa complicité avec vous, dans un moment partagé de calme.

    Comment pratiquer ces pauses en balade ?

    Il ne s’agit pas de contraindre votre chien, mais de lui proposer un moment de calme :

    • Choisissez un lieu agréable (un banc, une clairière, un coin d’ombre).
    • Asseyez-vous ou restez debout tranquillement, respirez, profitez de l’instant.
    • Laissez votre chien s’installer à son rythme : certains vont se coucher rapidement, d’autres auront besoin de flairer avant de se poser.
    • Ne comblez pas le silence par des ordres ou de la stimulation : l’idée est vraiment d’apprendre ensemble à… ne rien faire.

    Les bénéfices au quotidien

    Peu à peu, ces pauses en balade aident le chien à :

    • mieux gérer l’attente dans d’autres situations (chez le vétérinaire, au café, en terrasse, en voiture),
    • gagner en sérénité face à des environnements riches en stimuli,
    • développer son autonomie émotionnelle.

    Et pour vous, humain, c’est aussi une opportunité de ralentir et de savourer la balade autrement.


    Dans l’Ouest lyonnais, j’accompagne les propriétaires de chiens à mieux comprendre leurs compagnons et à vivre des promenades équilibrées : riches en découvertes, mais aussi en instants de calme.